La culture de l’abricot est minutieusement rythmée tout au long de l’année pour vous proposer de bons abricots bio français de mai à juillet.
1-La taille des arbres à partir de septembre
Etape importante pour définir le gabarit de l’arbre, son équilibre physiologique en dépend. C’est ainsi qu’on optimise le meilleur ensoleillement pour l’arbre assurant ainsi une bonne coloration et un bon goût aux abricots bio.
2- Apport d’engrais bio pour alimenter l’arbre avant et après récolte
3-Eclaircissage (15 jours de fin mai à mi-août) : technique coûteuse en main d’œuvre qui permet d’éviter l’épuisement de l’arbre et les excès de fruits petits calibres.
4-Cueillette se fait à la couleur
Prévoir 3 passages par variété, la cueillette est manuelle et se fait « à l’œil ».
5-Les difficultés spécifiques au mode de production BIO en abricot :
Eclaircissage et une bonne maîtrise de l’arrosage permettent d’éviter les excès d’eau et de fruits. Il existe très peu de produits phyto autorisés en bio pour rectifier cet équilibre, il vaut donc mieux être dans le préventif que le curatif.
Le rendement bio est deux fois inférieur au rendement conventionnel.
Plus de mortalité des arbres en bio : renouvellement permanent des vergers.
6-Information gustative
Le goût d’un abricot :
- La génétique variétale peut engendrée des difficultés à cueillir au bon moment. Pour certaines variétés modernes, le seul repère de la coloration ne permet pas de cueillir au meilleur ratio acide/sucre
- un abricot farineux n’est pas la conséquence d’un mauvais choix variétal mai plutôt d’une mauvaise conduite culturale
- Le mode de culture et le déclenchement de récolte sont responsables du goût
7- Les menaces sur la culture : les maladies
- Enroulement chlorotique (dégénérescence visible sur les feuilles)
- La sharka plus difficile à détecter (visible que sur le fruit)
- Monilla : champignon qui attaque la fleur, source de contamination (préventif enlever les rameaux touchés), En prévention protéger les organes floraux par temps humides
Interview avec Laurent notre producteur technicien abricot
« La culture de l’abricot est imprévisible et capricieuse. »
Une irrigation guidée par satellite, une taille mécanique, des traitements biologiques préventifs, l’agriculture du XXI ème siècle s’est installée dans les champs d’abricotiers de Laurent. Il y a 15 ans cet ancien technicien agricole a pris en fermage 12 ha d’abricotiers dans l’espoir d’acquérir « une meilleure qualité » de vie. Un parcours pourtant jalonné de difficultés, surmontées à force de persévérance et de respect pour la nature.
Un large chemin de terre serpente entre les vignes et les vergers. Le soleil levant éclaire d’une douce lumière la plaine du Roussillon, du côté de Saint Nazaire, entre Perpignan et la mer, Laurent nous accueille avec un large sourire. Il nous explique s’être installé à l’âge de 40 ans en fermage (location des terres) lui permettant ainsi de mobiliser ses investissements sur l’achat de matériel.
« La bio n’est pas un effet de mode. La bio était pour moi une évidence. D’abord pour ma santé et celle de mes employés. Ensuite pour préserver la faune et la flore…sans oublier mes voisins pour qu’ils ne respirent pas les produits agricoles en ouvrant leurs fenêtres et aussi les consommateurs biensûr !
Laurent a su adapter sa manière de travailler avec un labour de surface (permet d’éliminer les mauvaises herbes) et une pollinisation par des abeilles installées dans les vergers.
+Taille mécanique : « le lamier permet de couper les branches verticalement pour libérer le passage entre les rangs, horizontalement pour maîtriser la hauteur, et à l’intérieur de l’arbre en oblique pour faciliter le travail à la récolte ».
+Irrigation grâce à un tensiomètre : « c’est un système muni de sondes placées au pied de chaque arbre pour connaître le taux hydrique enregistré et transmis en temps réel : outil d’aide à la décision, les besoins en eau varient d’une parcelle à l’autre. La précision de ce système permet de gérer l’utilisation d’eau au plus juste, ressource à préserver ».
A la merci des aléas climatiques tout au long de son parcours, Laurent ne s’est jamais découragé :
Mai 2008 la grêle, perte de récolte importante
Mars 2010 60 cm de neige, deux nuits de gel, beaucoup d’humidité et de gros soucis lié au monilia (diminution de la récolte en cours et de la suivante : rameaux infectés)
2011, grêle à nouveau
Aout 2011, les aléas climatiques sont devenus tout à coup secondaires, Laurent fait un AVC, le côté droit de son corps est paralysé, il doit se faire opérer d’urgence. « Aujourd’hui j’ai encore quelques séquelles, mais après 6 mois de convalescence, je suis retourné sur l’exploitation. Je n’ai pas fait tout ça pour rien, alors on continue. »
« Les produits bio français sont reconnus aujourd’hui. Surtout quand on sait que l’interdiction des pesticides n’est pas appliquée de la même façon en Europe. En France nous avons beaucoup de contrôles et c’est tant mieux ! Je suis content de proposer mes abricots bio français au travers d’Imago Bio dont je suis producteur sociétaire ».
Ensemble cultivons et consommons autrement, faisons vivre une bio authentique, qualitative, humaine et française.
Retrouvons un lien direct entre la production et la consommation grâce aux producteurs bio d’Imago Bio et vous-mêmes. En travaillant avec nous, vous contribuez à pérenniser une agriculture bio paysanne.
Imago bio l’essentiel de la Bio entre vous et nous une question de production et consommation durable.
Depuis 30 ans, Imago bio l’opportunité d’être en direct de multi producteurs sans intermédiaires.
N’attendez plus pour goûter nos abricots bio français, appelez Imago Bio.